mardi 26 novembre 2013

Qu'est ce qu'on teste - encore - Cortex ?

Bonjour à tous,

aujourd'hui, je vous présente le second test de Dystopian Wars que nous avons réalisé, cette fois ci seulement avec l'ami Babar et votre serviteur. Et comme notre table n'est pas finie, mais que la peinture des figurines avance (côté prussien en tous cas), ça continue à piquer les yeux, mais on a moins de chance de crier au meurtre...

Cette partie est la première que nous faisons du début à la fin. Elle est jouée sur une table de 150x100 cm, avec un scénario "pour faire genre on ne fait pas que se taper dessus", mais en fait, on n'a fait que ça. L'idée était donc une partie navale, avec un groupe naval français de base d'un côté, et un groupe naval prussien de base de l'autre. La table était une dominante de mer, avec un banc de sable sur le milieu (treacherous terrain), où se trouvaient des points de Sturginium rapportant 100 pts chacun. Pour les collecter, il fallait donc s'arrêter à côté un tour, puis repartir, et les rapporter sur le bord de table. Le banc de sable était entouré d'un ensemble de petites îles qui bloquaient la ligne de vue et le mouvement des navires.

(Il faut excuser la qualité médiocre des photos, qui sont prises d'un téléphone, dans une pièce assez mal éclairée...)

A gauche, les flottes françaises, et à droite les prussiens. Au centre, un banc de sable avec des marqueurs sturginium. Et quelques îles de terrain hard.


Les français ont eu la responsabilité d'engager les hostilités, dans un premier tour d'approche et de positionnement. Ils divisent leur flotte entre trois croiseurs au nord, et le reste au sud ou centre. Les deux ailes de tiny flyers sont des fighters et des torpilleurs. Côté prussien, on approche quasiment en ligne droite, avec deux ailes de fighters chargés de neutraliser dès que possible les avions français. Dès le premier tour, le prussien perd deux frégates au centre.

Fin du premier tour, et premières pertes prussiennes.

Au nord, par un malheureux hasard, la rencontre entre trois frégates kamikazes prussiennes et trois croiseurs français résulte en une magnifique annihilation complète, à la suite d'une série de résultats critiques d'explosion des magazines à munitions des navires français... La note est salée.

Qui pouvait penser que ces trois frégates suffiraient à annihiler les trois croiseurs français ? 

Le second tour se conclut sur une annihilation quasi complète des frégates prussiennes, et le début d'un effort de contournement des navires français par la flotte prussienne, qui permettra de fait de "sauver" la donne en fin de partie. Le Battleship prussien commence à s'exposer et en subira les conséquences. La flotte française commence à devenir très faible, un certain nombre de frégates et le battleship. Mais les bombardiers français sont efficaces, et ne pas les avoir pris pour cible aura côté cher au prussien...

Fin du second tour.

Pour le troisième tour, la partie quitte le giron de la course aux objectifs et s'oriente définitivement vers l'annihilation réciproque. Les frégates françaises tombent comme des mouches, mais sous les assauts combinés du battleship français et des bombardiers de la même nation, le battleship prussien est en grande difficulté, et n'est rapidement plus d'une grande efficacité... ça sent le sapin pour l'empire...

Fin du tour 3.

Le quatrième tour voit la destruction du battleship prussien, et les choses commencent à se concentrer, à défiler plus rapidement. Les croiseurs prussiens bombardent sans relâche le battleship français pour rendre oiel pour oeil, dent pour dent... Les bombardiers français sont toujours d'une efficacité redoutable, et les prussiens continuent à ne pas servir à grand chose...

Fin du tour 4.

Le cinquième tour voit les échanges de coups entre battleship et croiseurs se poursuivre, avec un net avantage pour les croiseurs... Les bombardiers, handicapés par le petit espace des combats, tournent autour des échanges de tirs.

Fin du tour 5.

Le sixième et denier tour consiste, pour le prussien qui sait qu'il ne pourra pas gagner, à éviter autant que possible de laisser un navire français susceptible de récupérer les pions de sturginium, et donc de couler la dernière frégate. Les bombardiers, quoique déjà passablement abîmés, continuent à faire mal. Ils finissent par nettoyer le croiseur, et le dernier bombardier français, et permettent au français de remporter une victoire à la Pyrrhus, sans flotte, sans sturginium, mais avec quelques pilotes encore vivants !

Les derniers combats de la partie.

Les vanqueurs français de cette première partie complète de Dystopian Wars.

La partie se finit donc sur une victoire française avec 75 points d'avance, c'est à dire ces deux bombardiers. C'est donc l'amiral Babar qui remporte la mise.

Une partie très agréable qui a permis de bien comprendre certains éléments du système de jeu, même si le scénario prévu (assez mal, d'ailleurs, mais je ne suis vraiment pas expert en la matière) a été perdu de vue assez rapidement pour finir en confrontation pure et dure. Une idée pou changer un peu le jeu est de proposer des pions de sturginium plus espacés, et de compliquer un peu l'approche du centre de table, qui était ici une arène ouverte sans rien qui puisse bloquer la ligne de vue... A refaire donc (cette semaine, peut-être), l'occasion également de tester un peu de combiné naval/terrestre qui devrait changer un peu la donne également...

A bientôt pour une mise à jour de mon APO... qui ne sera malheureusement pas prête à temps... plus de nouvelles rapidement, avec les photos de la peinture des premières figurines prussiennes, que vous avez déjà sur les photos de cet article...

1 commentaire:

  1. On note la présence d'une ile en forme de pénis en bas a droite. Je suis étonné qu'elle n'ait pas fait partie des objectifs de mission.

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